Aujourd’hui s’est déroulée la toute première édition de l’AS Adventure Brussels 60, une marche de 60 km en boucle autour de Bruxelles, avec un départ et une arrivée au Heysel.
Je m’étais inscrit il y a quelque temps après avoir découvert l’événement sur internet. La veille, j’ai hésité à me lancer: le départ étant prévu entre 5h et 6h30, cela impliquait un réveil à 4h du matin. Pas très motivant, et encore moins un samedi après une semaine de boulot! Mais finalement, encouragé par la promesse d’une belle journée sans pluie, j’ai décidé de tenter l’expérience. Au pire, si je n’aime pas, je rentre chez moi!
Je monte dans le premier tram du matin à “Docks Bruxsel” en direction du Heysel. Arrivé à l’arrêt Saint-Lambert, je me retrouve à proximité de l’Atomium et du départ de la marche. Café, thé, biscuits sucrés… l’organisation a tout prévu pour accueillir les participants, dont certains sont déjà partis à mon arrivée. Une ambiance animée règne grâce à la musique et aux encouragements diffusés par les haut-parleurs.
Personnellement, je démarre la marche vers 5h15, dans l’obscurité. Le soleil ne s’est pas encore levé, et nous avançons éclairés par les lampes frontales et quelques réverbères. Malgré l’heure, l’ambiance est assez agréable je dois dire.
Après environ deux heures de marche, j’atteins le premier poste de repos et de ravitaillement. Le soleil pointe à peine, et la température est idéale. La pause est assez brève pour moi.
Jusqu’ici, les marcheurs restent regroupés, et certains passages, comme à Evere en approchant du parc Saint-Vincent, se font presque en file indienne. Malgré la foule, tout le monde est de bonne humeur et motivé.
Après ce premier arrêt, les marcheurs commencent à se disperser, et le “peloton” s’étire. Depuis le départ, nous suivons principalement le parcours de la “Promenade Verte”, un parcours que je connais bien. À Woluwe, après la promenade sur l’ancien chemin de fer reliant Bruxelles à Tervuren, se trouve le second poste de repos, juste avant d’entrer dans la forêt de Soignes. Encore une pause assez courte pour moi, mais une petite collation fait du bien.
Rapidement après le second poste de repos, nous plongeons dans la forêt de Soignes. Les premiers rayons du soleil traversent les branches, et l’atmosphère paisible rend la marche agréable. Nous dévions à ce moment du parcours de la Promenade Verte, mais le paysage reste identique. Et, maintenant que les marcheurs sont plus dispersés, les croisements se font plus facilement et sans encombre.
À la sortie de la forêt, je rejoins le troisième poste de ravitaillement, marquant le milieu du parcours. L’organisation a prévu un repas chaud à ce poste. Je profite donc de cet arrêt pour déguster des pâtes au pesto, remplir ma gourde et m’étirer un peu. Après 30 km, les jambes commencent à fatiguer.
La marche reprend en direction du prochain point de repos à Forest, à environ 10 km. Ce tronçon m’est familier. Tout en passant près de l’Altitude 100, je me rends compte que je suis désormais sur le GR12 qui traverse Bruxelles et que j’ai fait récemment. Petit à petit, la fatigue se fait sentir au niveau des jambes. Mais je continue jusqu’au prochain poste de ravitaillement qui se trouve au stade de l’Union Saint-Gilloise. Après une rapide petite collation, je reprends la route!
Au fil des kilomètres, l’effort devient plus intense. Après 40 km, mes jambes commencent à s’alourdir, et il y a moins de marcheurs autour de moi. L’ambiance n’est plus la même qu’au début. Et le mental commence aussi à douter. Est-ce le moment d’arrêter? J’y ai pensé… Puis, je me suis décidé à arriver au prochain poste de repos… Entre temps, nous sommes revenus sur le parcours de la Promenade Verte.
En arrivant au poste de ravitaillement de Ganshoren, je croise de nombreux participants de la boucle de 20 km, qui en sont à leur mi-parcours et se détendent. Leur présence redonne un peu de dynamisme, et je me prépare pour les derniers kilomètres. C’est plaisant de pouvoir échanger quelques mots avec les autres participants, souvent étonnés d’apprendre que je fais le parcours complet de 60 km.
A l’approche du Heysel, je me retrouve face à une volée d’escaliers. Après près de 60 km dans les jambes, ce dernier obstacle est tout sauf le bienvenu ! Mais, là, j’ai plus le choix. Je dois grimper ces escaliers. Et, rapidement après, j’arrive finalement au point d’arrivée, où je reçois une petite médaille souvenir.
Cette marche a été une belle expérience. Le fait que ce soit un événement non compétitif, où chacun avance à son rythme, est appréciable. Les nombreux postes de repos, les rencontres sur le parcours… tout a été pensé pour que l’expérience soit agréable et que chacun en profite pleinement.
Voici un enregistrement du parcours!
Et quelques statistiques de ma progression.
